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Postbiotiques : l’innovation discrète qui façonne notre santé future

Sortes de « dérivés » des probiotiques, les postbiotiques enrichissent depuis peu la gamme des compléments dédiés au microbiote et au bien-être général. Qui sont-ils et comment vont-ils révolutionner notre santé ?

Postbiotiques bons pour la santé

Qu’est-ce qu’un postbiotique ?

Au sens de l’ISAPP (Association scientifique internationale pour les probiotiques et les prébiotiques), un postbiotique est « une préparation de micro-organismes inanimés et/ou de leurs composants conférant un bénéfice pour la santé de l’hôte » (1).

Distincts des probiotiques (micro-organismes vivants) et des prébiotiques (substrats soutenant leur croissance et leur développement), les postbiotiques regroupent uniquement des composés « inactivés » : il peut s’agir de bactéries entières, de composants isolés des cellules bactériennes, mais aussi de métabolites issus de leur fermentation.

Cette famille comprend donc en réalité un panel assez vaste de molécules fonctionnelles, comme des acides gras à chaîne courte, des peptides, des protéines, des enzymes, etc.

Pour pouvoir prétendre au titre de postbiotique toutefois, un tel composé doit impérativement exercer une activité biologique considérée comme sécuritaire et efficace sur l’hôte cible.

Comment fonctionnent ces micro-organismes désactivés ?

À l’instar de leurs cousins probiotiques, les postbiotiques contribuent à l’équilibre du microbiote intestinal.

Néanmoins, il semblerait que leur mécanisme d’action soit différent : au lieu d’implanter de nouveaux micro-organismes, ils soutiendraient davantage la préservation de la flore bénéfique en modulant les souches probiotiques indigènes (du fait, très certainement, d’une activité antimicrobienne exercée par certains de leurs composants, dont l’acide lactique et les bactériocines) (2).

Plusieurs études avancent également que certains postbiotiques renforceraient la barrière épithéliale de l’intestin et réduiraient ainsi sa perméabilité.

Ils interagiraient notamment avec certaines protéines et enzymes (ZO-1, MLCK) qui contrôlent les jonctions serrées reliant les cellules de la paroi intestinale (3).

Enfin, les travaux en cours laissent à penser que les postbiotiques agiraient bien au-delà de la sphère intestinale.

Les chercheurs s’intéressent actuellement à leur rôle dans la régulation de la réponse immunitaire, des processus métaboliques, mais aussi de l’humeur et de la santé mentale (4-5).

Quels sont les postbiotiques les plus en vue actuellement ?

Le butyrate

Le butyrate est un acide gras à chaîne courte produit consécutivement à la fermentation des fibres par les bactéries Firmicutes dans le gros intestin.

Carburant privilégié des colonocytes, qui recouvrent les parois du côlon, il médierait la production de cytokines inflammatoires tout en optimisant la fonction barrière de l’intestin (6).

Il ouvrirait ainsi des perspectives prometteuses aux personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou du syndrome de l’intestin irritable (notre complément Butyrate Colon Formula s’appuie sur une forme optimisée de butyrate, la tributyrine, qui jouit d’une excellente biodisponibilité) (7).

Les urolithines

Les urolithines rassemblent les métabolites du microbiote intestinal retrouvés après ingestion d’aliments riches en ellagitanins, comme les baies ou les fruits oléagineux (8).

Ils se déclinent sous 7 types, ceux désignés par les lettres A, B, C et D étant les plus représentés.

L’urolithine A est celle qui montrerait la plus grande activité biologique (9).

Elle passionne tout particulièrement la recherche anti-âge en ce qu’elle soutiendrait le processus de mitophagie, c’est-à-dire le recyclage des mitochondries (les « centrales énergétiques » de nos cellules) défaillantes ou sénescentes.

Elle représente ainsi un espoir en matière de longévité cellulaire et de lutte contre le vieillissement (10).

La production des urolithines reste néanmoins soumise à de grandes variations individuelles, fortement dépendantes de la composition de notre microbiote.

Se supplémenter en urolithine A apparaît donc comme le moyen le plus sûr et efficace d’en tirer profit (par exemple avec Urolithin A, tiré d’un extrait de grenade).

Lactobacillus plantarum (forme désactivée)

Bien connue au rayon des probiotiques, Lactobacillus plantarum est une bactérie lactique retrouvée dans les aliments fermentés.

Les chercheurs se sont aperçus que l’inactivation de certaines souches via un traitement thermique (à un stade bien précis de leur croissance) démultipliait leurs effets biologiques.

C’est précisément ce qui se produit avec la forme désactivée Lactobacillus plantarum HK L-137, considérée comme la « championne des immunobiotiques » du fait de son activité remarquable sur les cytokines IL-12 (à retrouver dans Lactobacillus Plantarum PostBiotic, qui s’appuie sur un ingrédient breveté) (11).

Lacticaseibacillus paracasei (forme désactivée)

La souche Lacticaseibacillus paracasei KW3110 est à ce jour le seul postbiotique testé scientifiquement contre la fatigue oculaire, en particulier celle induite par le travail sur écran.

Une étude clinique a également mesuré son impact sur les lésions rétiniennes infligées par l’exposition à la lumière bleue (dans Vision Postbiotic, cette souche a subi un traitement thermique doux afin de préserver ses propriétés) (12).

Pylopass™ DSM17648

Derrière Pylopass™ DSM17648 se cache… une souche bien précise de Lactobacillus reuteri, elle aussi inactivée.

Si elle fait autant parler d’elle, c’est en raison de son affinité exclusive avec Helicobacter pylori, une bactérie pathogène incriminée dans les inconforts gastriques, les ulcères gastro-duodénaux ainsi que dans certaines lésions malignes de l’estomac qui résiste de plus en plus aux antibiothérapies classiques (13).

Grâce à ses molécules d’adhésion spécifiques, la souche inactivée DMS 17648 parvient à coaguler avec H. pylori en formant des agrégats, qui seront ensuite expulsés par le tube digestif (ce puissant agent de lutte se trouve au cœur de H. Pylori Fight et de sa version premium H. Pylori Fight Advanced Formula, où il combine sa force avec 3 probiotiques renommés) (14).

Postbiotiques : les « biotiques » du futur ?

Les postbiotiques possèdent certains avantages notables sur les probiotiques.

Puisqu’ils s’appuient sur des composés inactivés, ils présentent une meilleure stabilité (15).

Ils se conservent donc plus longtemps et plus facilement (quand les probiotiques déshydratés, par exemple, nécessitent d’être stockés à basse température pour rester viables), ce qui pourrait faciliter, à l’avenir, leur intégration dans les aliments fonctionnels ou les produits pharmaceutiques.

Contrairement aux probiotiques, ils n'ont pas besoin de survivre dans l’intestin et de le coloniser pour agir, ce qui leur permet d’exercer leurs effets immédiatement après ingestion.

Soulignons enfin qu’avec l’essor des recherches sur le microbiote intestinal, les postbiotiques suscitent un intérêt croissant au sein de la communauté scientifique.

Impulsée depuis seulement quelques décennies, la découverte de ces nouveaux « biotiques » n’en est encore qu’à ses balbutiements. Il y a donc fort à parier que de nouveaux venus gonflent très prochainement leurs rangs…

Le conseil SuperSmart

Références scientifiques

  1. Vinderola G, Sanders ME, Salminen S. The Concept of Postbiotics. 2022 Apr 8;11(8):1077. doi: 10.3390/foods11081077. PMID: 35454664; PMCID: PMC9027423.
  2. Ma L, Tu H, Chen T. Postbiotics in Human Health: A Narrative Review. 2023 Jan 6;15(2):291. doi: 10.3390/nu15020291. PMID: 36678162; PMCID: PMC9863882.
  3. Miyauchi E, Morita H, Tanabe S. Lactobacillus rhamnosus alleviates intestinal barrier dysfunction in part by increasing expression of zonula occludens-1 and myosin light-chain kinase in vivo. J Dairy Sci. 2009 Jun;92(6):2400-8. doi: 10.3168/jds.2008-1698. PMID: 19447972.
  4. Fang H, Rodrigues E-Lacerda R, Barra NG, Kukje Zada D, Robin N, Mehra A, Schertzer JD. Postbiotic Impact on Host Metabolism and Immunity Provides Therapeutic Potential in Metabolic Disease. Endocr Rev. 2025 Jan 10;46(1):60-79. doi: 10.1210/endrev/bnae025. PMID: 39235984; PMCID: PMC11720174.
  5. Chudzik A, Orzyłowska A, Rola R, Stanisz GJ. Probiotics, Prebiotics and Postbiotics on Mitigation of Depression Symptoms: Modulation of the Brain-Gut-Microbiome Axis. 2021 Jul 7;11(7):1000. doi: 10.3390/biom11071000. PMID: 34356624; PMCID: PMC8301955.
  6. Canani RB, Costanzo MD, Leone L, Pedata M, Meli R, Calignano A. Potential beneficial effects of butyrate in intestinal and extraintestinal diseases. World J Gastroenterol. 2011 Mar 28;17(12):1519-28. doi: 10.3748/wjg.v17.i12.1519. PMID: 21472114; PMCID: PMC3070119.
  7. Yang N, Lan T, Han Y, Zhao H, Wang C, Xu Z, Chen Z, Tao M, Li H, Song Y, Ma X. Tributyrin alleviates gut microbiota dysbiosis to repair intestinal damage in antibiotic-treated mice. PLoS One. 2023 Jul 31;18(7):e0289364. doi: 10.1371/journal.pone.0289364. PMID: 37523400; PMCID: PMC10389721.
  8. Al-Harbi SA, Abdulrahman AO, Zamzami MA, Khan MI. Urolithins: The Gut Based Polyphenol Metabolites of Ellagitannins in Cancer Prevention, a Review. Front Nutr. 2021 Jun 7;8:647582. doi: 10.3389/fnut.2021.647582. PMID: 34164422; PMCID: PMC8215145.
  9. He F, Bian Y, Zhao Y, Xia M, Liu S, Gui J, Hou X, Fang Y. In vitro conversion of ellagic acid to urolithin A by different gut microbiota of urolithin metabotype A. Appl Microbiol Biotechnol. 2024 Feb 16;108(1):215. doi: 10.1007/s00253-024-13061-1. PMID: 38363367; PMCID: PMC10873453.
  10. Andreux PA, Blanco-Bose W, Ryu D, Burdet F, Ibberson M, Aebischer P, Auwerx J, Singh A, Rinsch C. The mitophagy activator urolithin A is safe and induces a molecular signature of improved mitochondrial and cellular health in humans. Nat Metab. 2019 Jun;1(6):595-603. doi: 10.1038/s42255-019-0073-4. Epub 2019 Jun 14. PMID: 32694802.
  11. Yoshitake R, Nakai H, Ebina M, Kawasaki K, Murosaki S, Hirose Y. Beneficial Effect of Heat-Killed Lactiplantibacillus plantarum L-137 on Skin Functions in Healthy Participants: A Randomized, Placebo-Controlled, Double-Blind Study. Front Med (Lausanne). 2022 Jul 6;9:912280. doi: 10.3389/fmed.2022.912280. Erratum in: Front Med (Lausanne). 2022 Oct 18;9:1048906. doi: 10.3389/fmed.2022.1048906. PMID: 35872749; PMCID: PMC9299260.
  12. Morita Y, Jounai K, Miyake M, Inaba M, Kanauchi O. Effect of Heat-Killed Lactobacillus paracasei KW3110 Ingestion on Ocular Disorders Caused by Visual Display Terminal (VDT) Loads: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Parallel-Group Study. 2018 Aug 9;10(8):1058. doi: 10.3390/nu10081058. PMID: 30096952; PMCID: PMC6116181.
  13. Boyanova L, Hadzhiyski P, Gergova R, Markovska R. Evolution of Helicobacter pylori Resistance to Antibiotics: A Topic of Increasing Concern. Antibiotics (Basel). 2023 Feb 4;12(2):332. doi: 10.3390/antibiotics12020332. PMID: 36830243; PMCID: PMC9952372.
  14. Mehling H, Busjahn A. Non-viable Lactobacillus reuteri DSMZ 17648 (Pylopass™) as a new approach to Helicobacter pylori control in humans. 2013 Aug 2;5(8):3062-73. doi: 10.3390/nu5083062. PMID: 23917169; PMCID: PMC3775242.
  15. Prajapati N, Patel J, Singh S, Yadav VK, Joshi C, Patani A, Prajapati D, Sahoo DK, Patel A. Postbiotic production: harnessing the power of microbial metabolites for health applications. Front Microbiol. 2023 Dec 19;14:1306192. doi: 10.3389/fmicb.2023.1306192. PMID: 38169918; PMCID: PMC10758465.

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