Tout organisme vivant dans un milieu riche en oxygène produit des dérivés réactifs de l'oxygène (ROS), parmi lesquels des radicaux libres. Ces derniers sont responsables de dommages cellulaires importants qui provoquent un vieillissement précoce de l’organisme et contribuent au développement de nombreux problèmes de santé (troubles cardio-vasculaires, articulaires, cérébrovasculaires…).
Les organismes se sont adaptés en développant des systèmes de défense antioxydants mais ces derniers sont souvent impuissants face aux défis du monde d'aujourd'hui. Les agents oxydants sont beaucoup trop nombreux. Leur production est favorisée par d'innombrables facteurs caractéristiques du monde moderne comme le stress chronique, la fumée de cigarette, l'exposition brusque au soleil, la pollution, la malbouffe, le manque d'activité physique, le surpoids... En parallèle, la dégradation brutale de l'alimentation a entraîné une diminution des substances antioxydantes exogènes. Ce déséquilibre prolongé de la balance entre agents oxydants et antioxydants entraîne une situation pathologique qu'on appelle le stress oxydatif.
Comment lutter contre le stress oxydatif ?
Pour enrayer ce processus aux conséquences dramatiques, il existe deux solutions compatibles entre elles :
- augmenter les apports en antioxydants exogènes (c'est-à-dire d'origine alimentaire), comme la vitamine C, la vitamine E, les flavonoïdes, le resveratrol, etc. Voir également l'article sur les top 10 des aliments antioxydants.
- favoriser la production d'antioxydants endogènes comme le glutathion peroxydase ou l'acide lipoïque, en gommant les manques en éléments traces (zinc, cuivre, sélénium, manganèse) et en apportant des micronutriments décisifs dans ce mécanisme physiologique.