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Quels sont les 4 pires aliments pour l'arthrose ?

L'arthrose, véritable fléau pour les plus de 45 ans, reste incurable à ce jour. La meilleure stratégie consiste à atténuer les symptômes et à freiner sa progression en déjouant notamment les pièges alimentaires. Découvrez aujourd’hui les 4 aliments à éviter le plus possible pour rester maître de la situation.

Aliments qui augmentent l'arthrose

La prise en charge nutritionnelle de l’arthrose

Qu’est-ce que l’arthrose ?

Touchant plus de 10 % de la population mondiale et un quart des plus de 45 ans, l’arthrose est une maladie chronique dégénérative marquée par la destruction progressive et irréversible du cartilage, au niveau des articulations.

Elle évolue par phases et par poussées douloureuses aiguës, avec un rythme imprévisible.

Il s’agit de la première cause de handicap locomoteur chez les plus de 65 ans : les doigts, les genoux et les hanches sont les zones les plus touchées.

Comment prévenir l’arthrose ou ralentir sa progression par l’alimentation ?

L’alimentation joue un rôle clé dans la prévention et la gestion de l’arthrose.

En adoptant de bonnes habitudes alimentaires, il est possible de réduire l’inflammation et de préserver plus longtemps ses articulations.

Voici 5 recommandations incontournables :

  • augmenter sa consommation d’aliments riches en oméga-3, comme les poissons gras, les fruits de mer, l’avocat, les fruits à coques (et plus particulièrement les noix). Ces acides gras essentiels contribueraient à lutter contre l’inflammation (1) ;
  • augmenter sa consommation de fibres. L’ajout de 5 à 10 grammes de fibres solubles par jour permettrait de diminuer de 5 à 10 % le cholestérol sérique, qui joue un rôle dans le développement de l’arthrose ;
  • avoir une alimentation saine et équilibrée, de façon à éviter le surpoids et surtout l’obésité abdominale : chaque kilogramme d’excès de poids augmente le risque d’arthrose de 10 % (2). Une activité physique régulière et adaptée est fortement recommandée ;
  • veiller à garantir des apports optimaux en vitamine D. Cette vitamine contribue à l'absorption et à l’utilisation normale du calcium, aidant ainsi à une bonne santé osseuse. Elle peut par conséquent réduire le stress exercé sur les cartilages et leur usure. On la trouve dans les poissons gras et les jaunes d’œufs, en s’exposant au soleil, etc. (3) ;
  • consommer des sources de collagène, ce composé clé du cartilage articulaire. Misez pour cela sur les bouillons d’os, les viandes maigres, divers poissons avec la peau (saumon, maquereau, thon…), etc.

Les 4 pires aliments qui favorisent ou aggravent l’arthrose

Tout comme il n’existe pas d’aliments miracles capables de soulager instantanément les crises d’arthrose, il n’y a pas réellement d’aliments « épouvantails » ayant des effets immédiatement dramatiques sur la maladie.

Néanmoins, nous nous sommes prêtés à l’exercice pour mettre en évidence les mécanismes d’aggravation de la maladie et sa progression par phase chronique.

L’alcool, ami public numéro 1 de toutes les maladies, y compris l’arthrose

La consommation d'alcool est un facteur de risque bien connu pour diverses affections majeures, telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer et… l’arthrose.

L’alcool contribue à l’aggravation de l’arthrose par 3 mécanismes :

  • l’augmentation de l’inflammation systémique (en raison des triglycérides trop élevés) (4) ;
  • la contribution à l'obésité abdominale (ce qui produit des adipokines pro-inflammatoires redoutables pour les articulations) ;
  • et la perturbation de la réparation des cartilages, notamment en interférant avec les processus métaboliques (5).

Une méta-analyse de grande ampleur a montré que la consommation régulière d’alcool augmentait significativement et incontestablement le risque de souffrir prématurément d’arthrose (6).

Les aliments frits industriels et la charcuterie : de vrais boosters d’arthrose

Les graisses saturées et les graisses trans doivent être fortement réduites en cas d’arthrose car elles augmentent fortement l'inflammation et les douleurs associées.

Mais ce n’est pas tout : les études prouvent qu’une augmentation en graisses totales et en acides gras saturés est associée à une perte articulaire accrue, tandis qu’une augmentation en acides gras monoinsaturés et en acides gras polyinsaturés (les « bonnes graisses ») est associée à une amélioration fonctionnelle.

Dit autrement, les sources de graisses saturées comme la charcuterie (saucisson, saucisses, pâté…) augmentent les douleurs à court terme et aggravent l’arthrose à long terme.

Les aliments frits industriels, comme les beignets et les nuggets, souvent préparés dans des huiles partiellement hydrogénées, sont l’une des sources les plus importantes de ces mauvaises graisses.

Voici quelques autres exemples de sources d’acides gras trans et d’acides gras saturés à limiter :

  • le beurre, la crème et les fromages (surtout ceux à pâte molle) ;
  • l’huile de palme et l’huile de coco ;
  • les viandes rouges et les viandes grasses (bœuf, porc, agneau) ;
  • les produits de boulangerie industriels;
  • les margarines hydrogénées, etc.

Les boissons sucrées, dramatiquement pro-inflammatoires

Les sucres simples (glucose, fructose, saccharose, lactose, maltose…) et produits à index glycémique élevés ont un effet pro-inflammatoire sur l’organisme.

Ils exacerbent les symptômes de l’inflammation et contribuent donc aux douleurs aiguës de l’arthrose.

Mais eux non plus ne s’arrêtent pas là : un excès d’apport de glucides se transforme dans l’organisme en acides gras saturés qui sont ensuite stockés sous forme de triglycérides.

Or, les taux élevés de triglycérides sont catastrophiques pour l’arthrose : ils favorisent la production de cytokines pro-inflammatoires, augmentent le stress oxydatif (qui endommage le cartilage articulaire), contribuent au surpoids abdominal (qui augmente la charge mécanique sur les articulations) et dérèglent la production des hormones sécrétées par les tissus adipeux.

Les boissons sucrées (sodas, boissons énergisantes, jus de fruits industriels…), tout en étant sans grand intérêt sur le plan nutritionnel, figurent parmi les aliments qui en contiennent le plus : 30 à 40 g de sucres pour 33 cL.

Voici d’autres aliments riches en sucres simples à limiter :

  • les confiseries (bonbons, sucreries, barres chocolatées…) ;
  • les gâteaux, biscuits et viennoiseries (30 à 40 g de sucre pour 100 g) ;
  • les sirops ;
  • les céréales très sucrées ;
  • la crème glacée et les desserts glacés.

Le café (et même le décaféiné) ?

C’est la surprise de la sélection : d’après certaines études, le café serait lui aussi lié à une augmentation du risque d'arthrose (7).

La caféine qu'il contient est suspectée de nuire à la santé des articulations en augmentant la production d'ostéoclastes, qui favorisent la dégradation osseuse, compromettant ainsi la stabilité des articulations et accélérant l’usure du cartilage.

De plus, la caféine peut interférer avec les récepteurs d'adénosine, qui jouent un rôle dans la réduction de l'inflammation.

Encore plus surprenant cependant : le café dépourvu de caféine serait potentiellement, selon certains chercheurs, associé à un risque encore plus important.

Comment expliquer ce paradoxe ? Il est possible que les processus de décaféination affectent les composés bénéfiques du café (comme les polyphénols) tout en conservant certaines molécules pouvant nuire aux articulations.

À moins que cette conclusion ne découle d’un biais de causalité : les consommateurs de café décaféiné sont souvent d'anciens grands buveurs de café caféiné ayant dû réduire leur consommation…

Toujours est-il qu’en cas d’arthrose, il est recommandé de limiter la consommation de café à 1 ou 2 tasses maximum par jour. Le lien entre café et arthrose reste toutefois à étudier davantage.

Les compléments alimentaires idéaux en cas d’arthrose

Il existe de nombreuses substances naturelles intéressantes pour la santé des articulations :

  • les acides gras oméga-3. Déjà évoqués au début de l’article, ils aident à rétablir le bon équilibre entre oméga-3 et oméga-6, et contribuent par ailleurs au maintien d’une concentration normale de triglycérides dans le sang (découvrez le complément Super Omega 3, source pure et stable d’EPA et de DHA) ;
  • le MSM. Ce composé vous apporte du soufre organique, essentiel à la synthèse de la chondroïtine, de la glucosamine et de l’acide hyaluronique, qui favorisent naturellement la lubrification articulaire (préférez idéalement OptiMSM®, un complément de MSM extrêmement pur, végétarien et sans OGM) ;
  • le collagène. Déjà cité précédemment, le collagène est une protéine structurelle indispensable au fonctionnement du cartilage et des articulations. En cas de soucis articulaires, misez en particulier sur le collagène de type 2 (par exemple avec UC II®) ;
  • la vitamine C. Cette célèbre vitamine contribue à la formation normale du collagène, participant ainsi au fonctionnement normal du cartilage (optez par exemple pour le complément Ester C®, dont la vitamine C est conçue pour durer plus longtemps) ;
  • l’extrait de Boswellia serrata. Le boswellia est une plante traditionnellement utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires, en particulier en cas de soucis articulaires. On la trouve sous forme de complément mono-ingrédient (comme Super Boswellia) ou sous forme de formule (comme Flexi-Smart, qui combine un extrait de boswellia à de l’acide hyaluronique et à des insaponifiables d’avocat et de soja) ;
  • la vitamine D. Comme indiqué plus haut, la vitamine D contribue au maintien d’os normaux et est donc profitable aux articulations (optez pour Vitamin D3 5000 UI, un complément de vitamine D3 puissamment dosé) ;
  • l’extrait de bambou tabashir. Cet extrait riche en silice favorise la santé articulaire en renforçant le cartilage et en réduisant l’inflammation.

Certaines formules dédiées aux articulations rassemblent plusieurs de ces composés : vitamine C, extrait de bambou, MSM, etc. (profitez notamment de Joint Support Formula, qui contient en plus de tous ces ingrédients de l’acide hyaluronique, de la chondroïtine, de la glucosamine ou encore du manganèse). Il est en effet avantageux de multiplier les substances, tant que leur action est synergique, afin de mettre toutes les chances de votre côté.

Le conseil SuperSmart

Références scientifiques

  1. Jordi Salas-Salvado, Christopher Papandreou et al. The Mediterranean Diet - An evidence-base approach, second edition. Elsevier. Elsevier; 2020. 588 p.
  2. Huffman KF, Thornhill TH, Ambrose KR, Nelson AE, Callahan LF. Osteoarthritis and Its Management: What the Physician Assistant Needs to Know. Physician Assist Clin. 1 janv 2021;6(1):23‑40.
  3. Guillot X, Semerano L, Saidenberg-Kermanac’h N, Falgarone G, Boissier M-C. Vitamine D et inflammation. Rev Rhum. 1 mars 2011;78(2):128‑33
  4. Volcik KA, Ballantyne CM, Fuchs FD, Sharrett AR, Boerwinkle E. Relationship of alcohol consumption and type of alcoholic beverage consumed with plasma lipid levels: differences between Whites and African Americans of the ARIC study. Ann Epidemiol. 2008;18(2):101–7.
  5. Wen MT, Liang XZ, Luo D, Li JC, Yan BZ, Lu BW, Xu B, Li G. Plasma lipids, alcohol intake frequency and risk of Osteoarthritis: a Mendelian randomization study. BMC Public Health. 2023 Jul 11;23(1):1327. doi: 10.1186/s12889-023-16250-1. PMID: 37434151; PMCID: PMC10337179.
  6. To K, Mak C, Zhang C, Zhou Y, Filbay S, Khan W. The association between alcohol consumption and osteoarthritis: a meta-analysis and meta-regression of observational studies. Rheumatol Int. 2021;41(9):1577–91.
  7. Zhang W, Lei X, Tu Y, Ma T, Wen T, Yang T, Xue L, Ji J, Xue H. Coffee and the risk of osteoarthritis: a two-sample, two-step multivariable Mendelian randomization study. Front Genet. 2024 Feb 1;15:1340044. doi: 10.3389/fgene.2024.1340044. PMID: 38362204; PMCID: PMC10867243.

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